Cette ancienne redoute militaire a accueilli il y a encore peu de temps un centre d’entraînement de la police nationale. Le site comprend plusieurs bâtiments dont certains ont été incendiés.
Pénétrer sur le site n’est pas évident car un chantier se trouve en face de l’entrée. Une visite le weekend est plutôt recommandée.
La visite débute par plusieurs bâtiments modernes sans grand intérêt et très tagués. L’un d’entre eux servait de réfectoire.
On y trouve encore le bar.
Dans une pièce adjacente, tout un tas d’armoires métalliques et quelques appareils de musculation.
Dans les étages, de nombreuses pièces, certaines avec un peu de mobiliers.
Quelques autocollantes : les dernières traces des anciens occupants.
Juste à côté des ces bâtiments, trois carcasses de préfabriqués complètement ravagées par le feu.
Direction maintenant, le grand bâtiment près des casernements. Celui-ci se trouve en contrebas des autres constructions
On y trouve un coin cuisine.
Des grands couloirs, quelques anciens lavabos collectifs.
Quelques vieux lits sont aussi présents.
Les casernements sont la partie la plus ancienne du site. Elle fut édifiée entre 1870 et 1874. Ils furent modernisés par la suite.
Dans l’un d’entre eux, un coin atelier.
Un petit escalier mène vers les baraquements précédemment visités.
Ce casernement abrite la chaufferie.
Quelques restes d’installation électrique, en grande partie pillée.
Une citerne qui devait fonctionner avec la chaufferie présente quelques mètres plus loin.
Cette partie est assez bien conservée, peu de graffitis.
Le sort de cette redoute est scellé. Les bâtiments modernes seront dépollués et détruits. La partie ancienne des casernements, classée aux monuments historiques sera conservée et réaménagée.